Oméga 3 et séniors

Publié le par Josiane HARY

L'oméga3, l'Ami des séniors

Une bonne alimentation peut-elle nous aider à mieux vieillir ?

De nombreux travaux indiquent qu’une alimentation variée et équilibrée tout au long de la vie favorise le maintien des fonctions physiologiques, réduit les risques de morbidité et contribue à l’autonomie et au bien-être des personnes jusqu’à un âge avancé.

Un bon équilibre alimentaire peut donc contribuer à retarder les effets du vieillissement et limiter le développement de pathologies

L'opportunité de consommer un complément alimentaire oméga3 chez la personne âgée est suggérée par les observations suivantes :

  • De nombreuses personnes âgées n'ont plus une alimentation équilibrée,

  • Les maladies cardio-vasculaires sont plus fréquentes,

  • La capacité de synthèse des acides gras plus longs comme l'acide arachidonique, l'EPA et le DHA , est encore plus réduite chez les personnes de plus de 50 ans, et lors de diabète et de tabagisme.

Outre les vertus de l' oméga3 reconnues sur les maladies cardio-vasculaires, l' oméga3 est fréquement consommé pour d'autres pathologies, spécifiques de la personne âgée .

L'EPA, l'oméga3 qui aide à lutter contre la dépression chez les seniors

Un taux sanguin élevé en un acide gras oméga3 spécifique (présent en grande quantité dans les poissons gras du type saumon, thon, maquereau, sardine...ou dans les huiles de poisson) est associé à une moindre fréquence des symptômes dépressifs chez les seniors.

C'est la conclusion de l'étude de l'Inserm (Bordeaux) étude réalisée sur 1.400 personnes âgées de 75 ans environ, publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition en mai 2008.

Le nombre de personnes dépressives est plus important chez les personnes âgées; Certains facteurs nutritionnels ont ainsi été étudiés pour vérifier si l'effet protecteur de certains nutriments sur les symptômes de la dépression est réel;

L'objectif fixé par la responsable de l'équipe de chercheurs, Pascale Barberger-Gateau, a été de rechercher s'il y avait une relation entre le niveau de symptômes dépressifs et vieillissement cérébral (déclin cognitif, troubles de l'humeur, dépression, démence sénile...) et la teneur sanguine en oméga3 dans le sang de nos ainés. Il est en effet possible de déterminer le taux de DHA et EPA par une prise de sang, rarement prescrite, car le coût d'analyse est élevé.

1.390 individus ont accepté de se soumettre à cette prise de sang. Pour chacun d'entre eux, les chercheurs ont mesuré le profil en douze acides gras dans le plasma. Des psychologues ont pris la suite, en questionnant chaque personne, dans l'objectif de relever d'éventuels antécédents dépressifs, et leur degré de sévérité.

A l'analyse des résultats, les chercheurs ont relevé la présence plus ou moins importante d' EPA (acide eicosapentaénoïque, famille des oméga3). Plus la concentration en EPA était élevé, moins il y avait de symptômes dépressifs ! Et plus le niveau d 'EPA dans le plasma était bas, plus la dépression était fréquente et importante.

« Il reste encore aujourd'hui à comprendre les mécanismes sous-tendant ces observations et démontrer une relation de cause à effet entre ces deux phénomènes » explique Catherine Feart, chercheuse à l'INSERM. « En attendant, les recommandations du programme national nutrition santé (PNNS) sont toujours d'actualité ». En effet; les recommandations du PNNS sont de consommer davantage d'acides gras oméga3, via une alimentation riche en poisson par exemple, et cette recommandation est d'autant plus importante chez les personnes âgées. En effet, en vieillissant, la synthèse d'EPA et de DHA à partir des précurseurs présents dans la nourriture est de moins en moins efficace.

Source : Inserm Bordeaux

Oméga3 et les séniors sont de meilleure humeur !

Les acides gras polyinsaturés, et notamment les oméga3, pourraient contrôler l’activation du système immunitaire inné du cerveau, notamment chez les personnes âgées, système immunitaire qui a tendance à ce dérégler avec l'âge.

C'est la conclusion de l'étude réalisée par la généticienne Sophie Layé, à l'INRA (Bordeaux) , au laboratoire « Psychoneuroimmunologie, Nutrition et Génétique » ; Mme Layé étudie comment l'état de bien-être des individus peut être favorisé par la nutrition. Mais pas simplement par l'influence directe de la nutrition sur le bien-être, mais par l'action de la nutrition sur l'immunité innée du cerveau.

En effet, ce système immunitaire peut se dérégler, particulièrement chez les personnes âgées. Ainsi, des altérations du comportement , ou tout simplement des états de mal -être peuvent être généré.

Les oméga3 semblent contrôler l’activation du système immunitaire quand il se dérègle.

Lorsque le corps est agressé par une bactérie ou un virus, il réagit en produisant des signaux d’alarme qui activent rapidement le système de défense non spécifique de l’organisme, que l'on appelle " l’immunité innée".

Les cytokines, signaux d’alarme, coordonnent la réponse immunitaire, dont le but est de détruire l’intrus. Ces signaux d’alarme préviennent aussi le cerveau qui, à son tour, développe une stratégie de défense : De la fièvre par exemple, mais également des attitudes : manque d'appétit, troubles de l’humeur, sommeil, perte de mémoire, etc... Les cytokines agissent en effet aussi sur les différentes structures cérébrales.

Ces manifestations comportementales (dépression, etc...) font partie de la stratégie de défense, et sont réversibles à l’arrêt de la synthèse des cytokines.

Cependant, chez certaines personnes vulnérables, la synthèse de ces cytokines n’est pas toujours associée à un état de défense de l’organisme. Ainsi, pour certains, notamment les malades sous traitement, les personnes âgées dont le système immunitaire se dérègle avec l’âge, les personnes obèses, etc... les signaux émis par l’activation du système de l’immunité innée est chronique : en faible proportion mais continue.

Cette activation prolongée, qui ne sert pas à défendre l’organisme, peut conduire au développement de troubles de l'attention, ou à des situations de dépression, car cette activation devient toxique pour les neurones quand elle est prolongée.

Pourquoi l'alimentation intervient ? Tout simplement parce que nous mangeons tous les jours, que l'alimentation peut donc moduler les relations cytokines,-corps-cerveau, et réactions inflammatoires. Les chercheurs ont retenu les AGPI (acides gras polyinsaturés type oméga3) pour leur étude, car si le cerveau est une grosse masse graisseuse, 60 % de cette graisse est de l'oméga3. Le cerveau est d'ailleurs l'organe le plus concentré en oméga3.

On peut distinguer deux types d'acides gras polyinsaturés : les AGPI n-3 (oméga3) et les AGPI n-6 (Oméga 6), qui diffèrent par la position de la double liaison de leur chaîne carbonée. En France, comme dans la plus part des pays industrialisés, le régime alimentaire est de plus en plus riche en Oméga 6 , et largement déficitaire en oméga3, par rapport au régime traditionnel.

L'étude a donc été menée sur des jeunes souris, qui ont été soumise pendant toute leur vie à un régime très pauvre en oméga3 .D'autres souris étaient soumises à un régime équilibré oméga3 / Oméga 6.

Résultat : les souris âgées, soumises à ce régime carencé ont développé davantage de troubles du comportement , et avaient un taux de cytokines (cet agent inflammatoire) plus élevé. Les souris soumises au régime équilibrées ne connaissaient pas ces troubles, et leur taux de cytokines était beaucoup plus bas;

Après avoir conclu que les oméga3 semblaient limiter la production de cytokines, les chercheurs ont souhaité évaluer les interactions réciproques entre l'alimentation et l'inflammation, et leurs conséquences sur le bien-être de l'individu. Cette étude contribuait au programme COGINUT de l'Agence Nationale de la Recherche piloté par l'INSERM de 2006 à 2010.

Les personnes étudiées étaient des individus de 65 ans minimum, dont les habitudes alimentaires étaient établies.


La conclusion était identique : On relevait une activation immunologique chronique chez les personnes âgées qui avaient un taux d'oméga3 plus faible . Et le contraire était vrai : plus d'oméga3, et pas d'activation immunologique chronique !

Les troubles de l'humeur chroniques chez les personnes âgées pourraient être la conséquence d'une production trop importance de cytokines, liée à une carence en oméga3;

Source : INRA

Les oméga3 et la maladie d'Alzheimer : un rôle de frein

Une étude canadienne arrive a conclusion que la consommation acides gras oméga3 pourrait contribuer à prévenir la maladie d'Alzheimer.

Cette étude, réalisée sur des souris, démontre que la consommation insuffisante d'un élément alimentaire précis peut avoir un impact direct sur les risques courus par une personne de contracter une affection neurologique dévastatrice.

Frédéric CALON, spécialiste en endocrinologie moléculaire au centre médical de l'Université Laval, à Québec, est responsable de l'étude, et affirme : « Le public doit retenir qu’une diète est importante pour le cerveau . Si vous suivez une diète pauvre en oméga3, cela va accélérer le processus de l'Alzheimer, en particulier si vous êtes génétiquement prédisposé. » En d'autres termes, si vous manquez d'un élément alimentaire indispensable à la santé, tel l'oméga3, votre cerveau s'en ressent forcément négativement.

Deux expériences ont été menées :

  • La première a été faite sur des souris spécialement élevées pour développer une maladie similaire à l'Alzheimer. Cependant, pas de constat sur les symptômes attendus; Les chercheurs ont donc analysé la nourriture de ce groupe de souris, et se sont aperçus qu’elle était très riche en oméga3, les souris consommant beaucoup de soja et de poissons.
  • La seconde expérience a donc été menée sur deux groupes de souris, toutes porteuses d’un gène humain responsable de la maladie d’Alzheimer. Un premier groupe fut nourrit avec une alimentation riche en oméga3, et le second groupe fut nourri avec des aliments ne contenant pas d'oméga3. Le groupe de souris alimenté tous les jours en oméga3 a vu les symptômes de la maladie s’atténuer, alors que le second groupe montrait une accentuation des signes biochimiques et comportementaux caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

D'après les conclusions de l'étude, l' oméga3 concerné est l' acide docosahexanoique (DHA), présent en quantité importante dans le cerveau. L' oméga3 assure la fluidité des membranes des cellules du cerveau (les neurones), assure le transport des protéines et agit aussi dans la transmission de l'influx nerveux entre les cellules. En effet, il agit sur la bonne santé de nos synapses (lieu de connexion entre deux neurones, assurant la transmission de l'influx nerveux d'un neurone à l'autre.) « Normalement, le cerveau conserve des réserves de DHA, mais lors des expériences chez nos souris, on a constaté que leur concentration diminuait rapidement si elles suivaient un régime pauvre en oméga3 », précise le chercheur.

Un certain nombre d'études ont déjà laissé entendre que les personnes consommant beaucoup de poisson étaient moins susceptibles que les autres de connaitre des problèmes cardio-vasculaires et aussi de développer la maladie d'Alzheimer.

En 2011 , aucun médicament n’a encore réussi à stopper ou renverser la maladie d’Alzheimer. La prévention est donc très importante. Prescrire des oméga3 ? Peut-être exagéré. « Cependant, compte tenu du faible risque associé à une consommation élevée d'acides gras oméga3 et de leur effet protecteur possible dans les maladies cardiovasculaires, une consommation d'aliments riches en oméga3 DHA devrait être encouragée, particulièrement chez les personnes âgées », affirme le professeur Calon.

Consommer beaucoup de poisson est excellent pour la santé, mais comment éviter les métaux lourds et les autres polluants présents malheureusement dans le poisson ? Et comment éviter de perdre les oméga3 à la cuisson ? Les capsules d'huile de poisson semblent la solution.

Source : Magazine scientifique américain " Neuron"

Les troubles de la vision, si fréquents

Avec l’âge, certains troubles de la vision deviennent fréquents comme la cataracte, le glaucome, ou encore la dégénérescence maculaire liée à l’âge

Défaut de la vue très répandu, la presbytie concerne en général plus de 80% des personnes de 45 ans et plus. Plusieurs signes permettent de détecter l’arrivée de cette maladie, le plus fréquent est lié à la distance de lecture.

L'oméga3 est bon pour la vue : Comme les neurones, les cellules de la rétine sont très riches en acides gras oméga3

Cet oméga3 est présent dans les photorécepteurs de la rétine et participe à leur renouvellement et à leur fonctionnement pour une bonne vision. Toute alimentation nocive pour le cœur et les vaisseaux se répercute défavorablement sur l’œil (graisses saturées etc.. ). Différentes études ont prouvé que lorsqu’il y a un déficit en oméga3, les troubles visuels sont systématiques.

Sources : 1986 M. Neuringer ; 1992 W Connos 2001 Sangiovanni

Pour le syndrome des yeux secs

Une étude sur 35 000 personnes a démontré que plus les personnes étaient déficitaires en oméga3, plus le syndrome des yeux secs était fréquent.

Et pour la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge)

La DMLA est une altération de la zone centrale de la rétine, la macula, qui nous permet de voir avec précision les détails et les couleurs. Les personnes atteintes de cette maladie conservent une vision périphérique mais elles perdent toute vision centrale, la plus précise, celle qui permet de lire et de reconnaître les visages. En France, plus d’un million et demi de personnes souffrent de DMLA, et il n’existe pas de traitement efficace à ce jour. La prévention reste donc un objectif prioritaire, notamment grâce à de bonnes habitudes alimentaires.

Les études sont aussi claires : la consommation d’acides gras oméga3 peut aider à lutter contre la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) . Une équipe de chercheurs australiens ont recensé 9 études sur ce sujet, sur 90 000 personnes ! Et le résultat est formel : les oméga3 étant le constituant majeur de la rétine, une consommation d’oméga3 diminue de 38 % le risque de cette maladie.

Sources : Elaine W-T. Chong, MBBS; Andreas J. Kreis, MD; Tien Y. Wong, MBBS, PhD, FRANZCO; Julie A. Simpson, PhD; Robyn H. Guymer, MBBS, PhD, FRANZCO

Dietary -3 Fatty Acid and Fish Intake in the Primary Prevention of Age-Related Macular Degeneration A Systematic Review and Meta-analysis Arch Ophthalmol. 2008;126(6):826-833

oméga3 et ostéoporose

Pour la fabrication et solidité de l’os : Les oméga3 réduisent les pertes de calcium par les urines ; Ils favorisent donc la fixation de la vitamine D , d’où l’importance de l’oméga3 pour en prévention contre l’ostéoporose.

Le graphique suivant donne une idée de l’évolution de la masse osseuse avec l’âge. Il s’agit d’une courbe moyenne. Ainsi, la courbe relative à un individu en particulier peut être différente, car elle dépend de son hérédité et de son mode de vie.

L’ostéoporose est une inflammation osseuse : L’os se renouvelle toute la vie, par un phénomène d’abrasion des parties les plus vieilles de l’os, et le renouvellement par la construction d’os nouveau, en remplacement. L’ostéoporose arrive quand la destruction est plus importante que la construction.

Les cytokines (comme dans le cerveau), et d’autres médiateurs inflammatoires, issus d’un nombre trop important d’Oméga 6 favorisent l’ostéoporose en activant les cellules responsables de la destruction osseuse. A l’inverse, les acides gras Oméga3 réduisent la perte osseuse parce qu’ils s’opposent aux cytokines et autres médiateurs inflammatoires. L’acide gras le plus efficace est l’EPA

Des travaux expérimentaux et cliniques indiquent clairement que des régimes supplémentés en oméga3 ont un effet favorable sur le risque de perte osseuse et d’ostéoporose.

Sources : Terano T : Effect of omega-3 polyunsaturated fatty acid ingestion on bone metabolism and osteoporosis. World Rev Nutr Diet 2001, 88 : 141-147.

Articulations douloureuses, arthrite rhumatoïde, et toute pathologie inflammatoire

L' oméga3 présente l'avantage de réduire les symptômes de rhumatisme articulaire . En effet, l'EPA et le DHA sous la forme d'huile de poisson permettent de réduire l'inflammation dans le rhumatisme articulaire et d'autres formes d'arthrite inflammatoire, et généralement, dans toute forme inflammatoire

Le principal responsable des syndromes inflammatoires articulaires est l’acide arachidonique (famille des Oméga 6). Les oméga3 gênent son métabolisme. Les populations consommant beaucoup de poissons gras (eskimos du Groenland par exemple) ont moins de maladies articulaires que les populations ne consommant que très peu d’oméga3.

Les Cancers de la personne agée

L'oméga3 : un espoir pour le cancer du sein et de la prostate, et surtout utile pour mieux supporter la radio thérapie et la chimio thérapie

Le cancer est la première cause de mortalité en France chez les 65-80 ans

Selon l’Institut de veille sanitaire, près d’un tiers des nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année surviennent chez des personnes de plus de 70 ans.

Le risque de survenue d’un cancer augmentant avec l’âge, les scientifiques et les médecins se sont mobilisés pour prendre en charge de façon optimale ces cancers chez les seniors, en créant une nouvelle discipline à savoir l’oncogériatrie.

Deux études surprenantes, dès 1990 !

Une étude sur les rats

Dès 1990, l'équipe de chercheurs de l’Inserm de TOURS, dirigée par étudie l’implication de l’alimentation dans la prévention des risques de cancer.

Une tumeur mammaire a été déclenchée chez 78 rats femelle, au moment de la maturation de leurs glandes mammaires, suite à l’injection un agent cancérigène. ; Deux groupes de rats, alimentés de la même façon ont été divisés, l’un recevant en plus de l’huile de poisson riche en oméga3 DHA, l’autre groupe recevant un placébo (huile de palme).

Lorsque la première tumeur induite chez chaque rat a atteint 1.5 cm 2 (dès 3 semaines), les premières radiothérapies ont débuté, et le nombre de tumeurs, les tailles, la position ont été enregistrées. Les chercheurs ont constaté, dès 12 jours de traitement par radiothérapie, que chez le groupe « oméga3 » il y avait une diminution de 60 % de la taille des tumeurs, alors que dans le groupe témoin (huile de palme), elles n’avaient diminué que de 31 % !

Une meilleure réaction face à la radiothérapie, grâce aux oméga3 ? Oui, mais , quand on sait que des prédispositions génétiques peuvent entrer aussi en ligne de compte chez la femme, l’alimentation joue-t-elle un rôle ?

Cancer du sein

Les chercheurs ont donc analysé les tissus adipeux de la femme, et sont arrivés à la même conclusion. : Il y avait en quantité plus importante dans le tissu adipeux (graisse) des oméga3, surtout du DHA . Ce fameux DHA est déjà présenté par les scientifiques comme protecteur en prévention du cancer du sein. Et les femmes ayant dans leur tissu adipeux, un taux très faible d’oméga3 DHA , ont des tumeurs mammaires résistantes à la radiothérapie ou à la chimiothérapie !

En plus de son action de protection, l’oméga3 DHA permettrait donc aux tumeurs d’être plus sensibles aux thérapies, radiothérapie ou chimiothérapie.

Une étude sur les messieurs, par rapport au cancer de la prostate

Des chercheurs américains ont mené une étude sur 47 000 hommes, pendant 12 ans. Le résultat est clair : une complémentation en huile de poisson oméga3 a permis de diminuer le risque de développer le cancer de la prostate.

Ces expériences et ces espoirs pour les hommes et les femmes, nous amène quand même à réfléchir sur l’effet de l’alimentation et notamment des oméga3 sur notre santé ! Hippocrate avait raison ! (Il a dit « la santé vient de nos assiettes »)

Malheureusement, nous ne pouvons pas généraliser sur tous les cancers : certaines études sont contradictoires, et d’autres pas suffisamment probantes. Donc, en aucun nous n'encourageons nos patients(es) à arrêter leur traitement, quelque soit d'ailleurs leur pathologie !

Les conclusions de cette étude semblent encourageantes

Publié dans Oméga 3

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